anecdotes

I. Sur la dune, Freya. Elle était toujours habillée en robe malgré les durs hivers et l'absence de chaleur, d'étés ou de soleil. Il l'avait rencontrée lors d'une de ses innombrables promenades face à la mer. Elle avait froid, petite brindille dans le vent glacé de la mer intérieure, mais elle lui réchauffait le coeur. Il l'a sans doute aimée dès les premiers coups d'œil qu'il lui a jetés, et elle l'a sans doute aimé la première fois qu'il a posé son manteau sur ses frêles épaules. Elle n'était pas de famille noble et son sang avait les impuretés qui agaçaient tant son père et sa mère, mais il l'aimait, et les trois mots qu'il lui répétait enlacés dans la brise mais protégés des cyclones, c'était ce qu'il y avait de plus beau, de plus pur, et c'était ce qui a su faire tomber la convenance des mariages hauts placés. Mais Freya est malade, et Freya, peut être, mourra avant lui.
II. L'accident (non obligatoire) survenu il y a des années était peut-être le fruit du hasard ou un malheureux concours de circonstances. Vers vingt ans, les chasseurs commencent à gagner en expérience. Pourtant, leurs esprits bouillonnent et sont avides de trouver un trophée de chasse avant leurs camarades. Geb, lui, avait peur, jadis, des grandes bêtes sauvages. Il avait peur des bruits et des épées métalliques, peur des flèches qui fusent trop vite et des dents acérées qui croquent sans pitié. Il avait peur et pourtant, ses premières chasses furent les seuls instants où il ne pensait pas à Freya. Où la mort ne semblait pas l'atteindre. Illusion fragile.
III. Outre que la chasse, il pratique une activité au choix, qui ne lui rapporte pas forcément d'argent mais qui le rend heureux.
IV. au choix.
V. Atlakès est un village qui lui tient énormément à coeur. C'est son refuge, sa demeure. C'est là où il veut finir sa vie et là où il a été le plus heureux. Il ne fréquente que très peu la Citacielle, préfère laisser les plus bons paroliers du clan faire leurs arabesques et beaux discours, lassé d'anéantir le monde autour de lui.